Classe énergétique électroménager
Publié par Stéphane le mardi 19 septembre 2023

Indice de réparabilité et classe énergétique : les étiquettes majeures de mon électroménager

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Pour faire des économies tout en préservant la planète, l’idéal est d’opter pour des appareils performants et facilement réparables. Découvrez les étiquettes qui vous permettent de les repérer au premier coup d’œil !

 

L’indice de réparabilité : comment ça marche ?

 

L’indice de réparabilité est obligatoire depuis le 1er janvier 2021. Cette nouvelle étiquette vous indique si un produit peut être facilement réparé ou non, autrement dit si vous pouvez aisément prolonger sa durée de vie en misant sur les pièces détachées.

 

Un affichage sous forme de note

L’indice de réparabilité est représenté sur l’étiquette des produits par un logo figurant une clé à molette entourée d’une pièce d’engrenage et suivie d’un chiffre : c’est la note remportée par le produit. Elle s’exprime sur une échelle de 10 et prend en compte plusieurs critères, en particulier :

 

• la démontabilité des appareils ;
• la disponibilité des pièces détachées ;
• le prix des pièces détachées par rapport au prix du produit neuf ;
• la facilité d’accès aux conseils d’utilisation et d’entretien du produit ;
• des critères propres au type de produit.


Chacun de ces critères donne lieu à un score. Un calcul transforme cet ensemble en une note finale variable qui impacte également la couleur du logo, de rouge à vert foncé pour les meilleurs appareils en passant par l’orange, le jaune et le vert clair. L’indice de réparabilité est ainsi rapidement identifiable et compile de nombreuses informations pour vous éclairer dans votre acte d’achat.

 

 

Exemple d’indice de réparabilité 

 

Quels sont les produits concernés par l’indice de réparabilité ?

L’affichage de l’indice de réparabilité se déploie peu à peu depuis 2021. On le retrouve aussi bien en magasin que sur les sites de vente à distance et les catalogues, pour une catégorie de produits de plus en plus large :

 

• les lave-linge ;
• les téléviseurs ;
• les smartphones ;
• les ordinateurs portables ;
• les tondeuses à gazon ;
• les lave-vaisselle ;
• les nettoyeurs à haute pression ;
• les aspirateurs filaires, sans fil et robots.

 

 

Presque toute la maison peut ainsi être équipée d’appareils facilement réparables !
Pour repérer l’indice de réparabilité, cherchez directement sur le produit, sur son emballage ou encore à côté de son prix.

Quels sont les objectifs de l’indice de réparabilité ?

En 2020 en France, seuls 40 % des appareils électriques et électroniques étaient réparés(1). Le premier objectif de la création de l’indice de réparabilité est de faire passer ce taux à 60 % en 5 ans. Le but général de cette mise en place est cependant plus vaste. L’indice de réparabilité s’inscrit en effet dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec). Il se présente ainsi en premier lieu comme un outil de lutte contre le gaspillage d’énergie. Fabriquer un produit neuf est en effet bien plus coûteux en matières premières et en énergie que sa réparation.

L’autre grand objectif est de réconcilier les Français avec la réparation de leurs appareils et de leur permettre de faire des économies. En effet, en 2019, une étude de l’Ademe souligne que 53 % des Français estiment qu’il est parfois plus cher de faire réparer un produit que de se tourner vers un modèle neuf(2). En prenant en compte le prix des pièces détachées et la facilité de la réparation, l’indice de réparabilité incite à choisir des appareils plus durables, ce qui contribue à lutter contre l’obsolescence. 

 

 

Pour aller plus loin dans cette démarche, l’indice de réparabilité sera amené à évoluer vers un indice de durabilité en intégrant des critères supplémentaires, tels que la robustesse ou la fiabilité d’un produit, pour simplifier encore le choix des consommateurs.

 

Du changement sur l’étiquette énergétique

L’étiquette énergétique, informant sur la consommation en électricité ou en eau d’un produit, est bien connue des consommateurs. Elle va cependant faire l’objet d’un changement d’étalon afin de s’adapter aux progrès technologiques et de rester un outil pertinent dans le choix des appareils électriques et électroniques.

L’étiquette énergétique pour évaluer la consommation des appareils

L’étiquette énergétique indique de nombreuses informations sur un produit :

 

• nom du fournisseur ou marque ;
• référence du modèle ;
• consommation d’électricité annuelle ;
• consommation d’eau annuelle ;
• volume sonore...


Son intérêt majeur réside dans l’affichage de la classe énergétique, comprise entre A et G, pouvant aller jusqu’à A+++. La classe énergétique à laquelle appartient un produit fournit des informations sur la performance en matière de consommation. Grâce à elle, vous savez donc en un coup d’œil si votre appareil électroménager est performant, c’est-à-dire si son rapport entre sa consommation d’énergie et son action est intéressant. L’affichage en chiffres du volume de consommation d’eau ou du nombre de kWh consommés par an permet de connaître précisément le coût d’utilisation du produit. Pensez également à prendre en compte les fonctionnalités bien-être de l’électroménager pour vous offrir un équipement optimal !

L’affichage de l’étiquette énergétique est une obligation à travers toute l’Europe, ce qui permet d’uniformiser les standards de performance des appareils. 

Une mise à jour qui suit l’évolution technologique

Les appareils les plus économes bénéficiaient d’une classe énergétique située entre A et A+++. Les classes dotées d’un « + » avaient été ajoutées pour accompagner l’évolution des nouvelles technologies permettant de produire des appareils réduisant la consommation d’eau ou d’électricité. Cette évolution n’ayant pas cessé, l’échelle de la classe énergétique perdait en pertinence. En effet, la différence de performance entre un produit A+ et un produit A+++ était peu claire, alors qu’elle exprimait des variations concrètes importantes. 

En outre, environ 90 % des appareils avaient atteint la classe A en 2017. Il est donc devenu rare, voire impossible, de trouver un produit classé C ou D. En effet, les appareils les moins performants ont fini par être interdits par la réglementation. C’est pourquoi la mise à jour de l’étiquette est devenue indispensable, afin de restituer les différences de performance entre les appareils

Comment lire la nouvelle étiquette énergétique ?

La nouvelle étiquette, effective depuis mars 2021 sur les catégories froid et lavage, renoue avec l’échelle originelle s’étendant désormais de A à G. Simplement, les seuils de performances qui se trouvent derrière ces lettres ont été adaptés au marché. La nouvelle étiquette gagne ainsi en lisibilité : les divers « + » disparaissent, et les nouvelles icônes qui informent par exemple sur le volume sonore ou la consommation d’eau sont redessinées pour être davantage compréhensibles. Les consommateurs retrouvent ainsi la transparence qui a fait toute la force de l’étiquette énergétique lors de sa création. Associée aux réflexes de tri et d’anti-gaspillage, la nouvelle étiquette joue un rôle majeur dans la transition énergétique.

 

 

Enfin, la nouvelle étiquette va de pair avec l’affichage d’un QR code qui permet aux consommateurs d’accéder à des informations supplémentaires sur les produits. 

(1) https://www.indicereparabilite.fr/ 
(2) https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/336-francais-et-la-reparation-infographies.html

 

 

 

 

 

 

 

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